La validation de la candidature conjointe du Maroc, de l'Espagne et du Portugal pour accueillir la Coupe du Monde de Football a suscité un enthousiasme considérable. Cependant, derrière cette initiative ambitieuse se cache un défi majeur : la nécessité d'une intégration économique régionale entre ces trois nations. Une telle collaboration renforcerait non seulement l’effort commun, mais créerait également une dynamique économique bénéfique pour l'ensemble de la région. Cependant, certains pays pourraient présenter des freins à cette intégration, soulignant ainsi la complexité de la diplomatie régionale.
L'intégration
économique favorise une croissance collective en exploitant les avantages
comparatifs de chaque nation. Dans ce cas, le Maroc, l'Espagne et le Portugal
pourraient capitaliser sur leurs ressources respectives pour créer une économie
plus robuste et diversifiée.
La co-organisation de la Coupe du Monde exige
des infrastructures de premier plan. Une intégration économique faciliterait la
création et la mise à niveau d'installations sportives et de transports,
bénéficiant ainsi à l'ensemble de la région et surtout le méga projet de
liaison par tunnel entre le nord du
Maroc et le sud de l’Espagne. Une collaboration renforcée entre les trois pays
entraînerait, en outre, une augmentation des investissements, générant ainsi
des opportunités d'emploi pour les citoyens de la région.
D’un autre
côté, une stratégie touristique commune pourrait être développée,
exploitant la richesse culturelle et naturelle de la région pour attirer les
visiteurs avant, pendant et après l'événement sportif.
Cependant,
il ne faudrait pas occulter le fait que certains pays de la région pourraient
voir d'un mauvais œil cette intégration économique, notamment à cause du
problème factice du Sahara marocain. Une résolution de ce problème par l’option
de l’autonomie proposée par le Maroc et faisant largement consensus au plan
international lèverait certainement cet obstacle.