En ces temps de conflits et de tensions extrêmes, il est légitime de se demander si la malédiction de la guerre ne peut être évitable. La guerre, dans l’histoire humaine est un phénomène au « long court », de petits conflits locaux, aux guerres interétatiques et aux conflits plus ou moins mondialisés, ce fléau accompagne fidèlement l’histoire de l’humanité.
Pour
comprendre la dynamique des périodes de paix et de guerre dans l'histoire humaine,
une démarche rigoureuse s'impose. Les périodes de paix sont définies par l'absence de
conflits armés majeurs entre nations ou groupes importants sans être exemptes d’escarmouches
et de conflits plus ou moins larvés, tandis que la guerre est marquée par des
conflits ouverts et généralisés.
Le premier
quart du XXIᵉ siècle témoigne d'une diversité de conflits, allant des guerres
conventionnelles entre États aux guerres asymétriques et au terrorisme. Pour
calculer la moyenne de ces périodes, la collecte de données exhaustives est
primordiale, incluant la durée et l'ampleur de chaque période.
Une fois les
données recueillies, le calcul de la durée totale des périodes de paix et de
guerre est essentiel pour en extraire une moyenne représentative. Cette analyse
permet de dégager des tendances et des implications dans le contexte de
l'histoire humaine et des événements contemporains. Cependant, ce processus est
complexe et sujet à diverses interprétations en fonction des sources de données
et des critères utilisés.
Parallèlement,
un nouveau concept, celui de la guerre hybride, émerge dans l'analyse des
conflits modernes. Cette forme de conflit intègre une combinaison d'éléments
conventionnels et non conventionnels, allant des tactiques militaires à
l'utilisation de la technologie. Caractérisée par sa complexité et son
caractère asymétrique, la guerre hybride occupe une place de plus en plus
importante dans les conflits contemporains. Elle représente un défi majeur pour
la sécurité internationale et la stabilité mondiale, nécessitant des réponses
innovantes et multidimensionnelles de la part des acteurs gouvernementaux,
militaires et civils.