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31 janvier 2025

CRYPTOMONNAIE : Cryptomonnaie vs la monnaie FIAT- Par J. Hafati

 Publié le  31  janvier 2025


Les cryptomonnaies et les monnaies traditionnelles (fiat) * sont deux types de moyens d’échange qui jouent un rôle clé dans l’économie mondiale. Cependant, elles diffèrent fondamentalement sur plusieurs aspects, notamment leur nature, leur mode d’émission, leur régulation et leur adoption. Ces différences influencent leur utilisation et leur perception par les gouvernements, les institutions financières et les citoyens. (Plus)

Tout d’abord, la principale distinction réside dans la nature de ces monnaies. Les monnaies traditionnelles, comme l’euro, le dollar ou le dirham, sont émises et régulées par une autorité centrale, généralement une banque centrale. Elles existent sous forme physique (billets et pièces) ainsi que numérique (comptes bancaires et transactions électroniques). En revanche, les cryptomonnaies sont des monnaies purement numériques, décentralisées, fonctionnant sur des réseaux blockchain qui permettent des transactions sécurisées sans intermédiaire.

Ensuite, le mode d’émission est un élément clé qui les différencie. Les monnaies fiat sont créées par les banques centrales selon des politiques monétaires définies, ce qui leur permet de contrôler l’offre de monnaie et d’influencer l’économie (taux d’intérêt, inflation, etc.). Les cryptomonnaies, quant à elles, sont souvent générées par un processus appelé minage (comme le Bitcoin) ou émises via des algorithmes prédéfinis, sans intervention d’une autorité centrale, ce qui limite leur manipulation.

La régulation constitue également un point de divergence majeur. Les monnaies traditionnelles sont strictement encadrées par les gouvernements et les institutions financières, garantissant ainsi une stabilité et une acceptation universelle. Les cryptomonnaies, en revanche, évoluent dans un cadre juridique flou ou en constante évolution. Certains pays les interdisent, d’autres les régulent partiellement, tandis que certains, comme El Salvador, les adoptent comme monnaie légale.

Un autre aspect distinctif est l’anonymat et la transparence. Les        transactions en monnaie fiat passent généralement par des banques ou des institutions financières, ce qui permet une traçabilité et une surveillance accrue. Les cryptomonnaies offrent un certain degré d’anonymat, bien que les transactions soient inscrites de manière transparente sur la blockchain. Cette caractéristique peut être perçue comme un avantage pour la confidentialité, mais aussi comme un risque en facilitant des activités illicites.

Enfin, leur adoption et leur usage diffèrent largement. Les monnaies fiat sont acceptées partout et constituent le principal moyen d’échange dans l’économie mondiale. Les cryptomonnaies, bien que de plus en plus populaires, restent limitées dans leur adoption pour les transactions quotidiennes. Elles sont surtout utilisées comme actifs spéculatifs ou comme réserve de valeur, en raison de leur volatilité élevée.

En conclusion, les cryptomonnaies et les monnaies traditionnelles présentent des différences fondamentales en termes de fonctionnement, de régulation et d’usage. Si les cryptomonnaies offrent des innovations technologiques et financières intéressantes, elles doivent encore surmonter plusieurs défis pour prétendre rivaliser avec les monnaies fiat en tant que moyen d’échange universellement accepté.

 

En finance et en économie, le terme « fiat » est utilisé pour désigner une monnaie qui n’est pas adossée à une réserve d’une autre marchandise comme l’or, l’argent ou le pétrole. Une monnaie fiat a une valeur intrinsèque simplement parce qu’elle est déclarée comme ayant cours légal par une autorité gouvernementale. Le mot « fiat » signifie « qu’il en soit ainsi » en latin, ce qui implique que la valeur de la monnaie est établie uniquement par la confiance des utilisateurs dans l’autorité émettrice et dans l’économie qui la soutient.




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CHRONIQUE : La fracture numérique, péril du XXIéme siècle- Par A. Laalioui

 Publié le 31  janvier 2025


La fracture numérique constitue l'un des principaux défis du XXIe siècle. Alors que la digitalisation s'accélère, des inégalités d'accès aux technologies persistent entre pays, régions et populations. En 2024, avec l'essor de l'intelligence artificielle (IA), cette fracture s'accentue, renforçant les disparités économiques et sociales, notamment en matière d'emploi. Cet article explore les défis de l'inclusion numérique et les solutions pour réduire ces inégalités. Lire plus

La fracture numérique se manifeste sous plusieurs formes. L'accès à Internet reste limité pour environ 2,6 milliards de personnes en 2024, principalement en Afrique et en Asie du Sud. De plus, l'utilisation des outils digitaux varie fortement selon le niveau d'éducation et l'âge des individus. L'intégration de l'IA dans l'économie creuse également un fossé entre les pays avancés et ceux en développement, où les infrastructures et les compétences en matière de technologies avancées restent limitées.

L’IA offre des opportunités majeures, mais elle présente aussi des risques d’exclusion pour les populations les plus vulnérables. L'automatisation de certains emplois expose les travailleurs peu qualifiés au risque de remplacement par des systèmes d'IA, ce qui peut amplifier le chômage et les inégalités économiques. Par ailleurs, les biais algorithmiques peuvent reproduire et accentuer les discriminations sociales et économiques, renforçant ainsi les déséquilibres existants. L'accès aux technologies d'IA reste également inégal, les pays en développement manquant souvent des ressources nécessaires pour les déployer de manière équitable. En outre, les emplois de demain seront de plus en plus axés sur les compétences en IA et en numérique, ce qui risque de créer une séparation entre ceux qui ont accès à la formation et ceux qui en sont exclus.

Pour réduire la fracture numérique, plusieurs initiatives sont nécessaires. Il est crucial d'encourager les investissements dans les infrastructures réseaux, notamment via le satellite et la 5G, afin de garantir un accès universel à Internet. Le renforcement de l’enseignement des compétences digitales, en particulier pour les femmes et les populations rurales, est également essentiel pour favoriser l'inclusion numérique. Il convient aussi de développer une IA éthique et inclusive en mettant en place des règles visant à assurer une équité et à éviter toute forme de discrimination, notamment par des audits d'algorithmes. De plus, les politiques de reconversion professionnelle doivent accompagner les travailleurs affectés par l'automatisation grâce à des programmes de formation en IA et en compétences numériques. Enfin, une coopération internationale est indispensable pour garantir un accès équitable aux nouvelles technologies et partager les avancées en IA de manière responsable.

La fracture numérique reste un enjeu majeur pour le développement économique et social. Si l’IA peut accentuer ces inégalités, elle représente aussi une opportunité pour combler ces lacunes, à condition d'adopter des stratégies inclusives et équitables. L'avenir numérique doit être pensé comme un vecteur d'inclusion et non d'exclusion, notamment en anticipant les transformations du marché de l'emploi liées à l'IA.

 

 

 






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30 janvier 2025

SCIENCES : La particule de Dieu et la quasi- particule "Démon"- Par G. Paranton

 Publié le 30  janvier 2025


La prédiction faite en 1956 par David Pines concernant une quasi-particule singulière, le "démon", vient d'être confirmée. Cette découverte, réalisée dans certains métaux, pourrait potentiellement bouleverser notre compréhension de phénomènes complexes tels que la supraconductivité à haute température. (Plus)


Tout comme le boson de Higgs, « Particule de Dieu », cette quasi-particule, le démon, introduit un concept inhabituel dans le domaine de la physique. En effet, David Pines a envisagé un comportement étonnant des électrons dans certains métaux. Ces électrons, qui possèdent intrinsèquement une masse et une charge électrique, peuvent se combiner pour former une particule composite sans masse, neutre et n'interagissant pas avec la lumière. Cette proposition théorique a ouvert de nouvelles perspectives sur les propriétés optiques des métaux et des semi-conducteurs.

Le démon pourrait jouer un rôle crucial dans divers phénomènes physiques, tels que les transitions de phase dans certains semi-métaux, les caractéristiques optiques des nanoparticules métalliques et même la supraconductivité à haute température dans les hydrures métalliques. Cependant, en raison de leur neutralité électrique, les démons se révèlent extrêmement difficiles à détecter. Cette particularité pose un défi majeur pour les chercheurs qui tentent de les observer, notamment dans le cadre d'expériences axées sur la lumière, où leur absence d'interaction avec celle-ci complique leur détection.

 

 





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TECHNOLOGIE : technologies de capture du carbone, état d’avancement- Par G. Amidot

 Publié le 30  janvier 2025


Les technologies de capture du carbone (CCS - Carbon Capture and Storage) sont aujourd’hui au cœur des stratégies de lutte contre le changement climatique. Face à l’augmentation des émissions de CO₂ issues des activités industrielles et énergétiques, ces technologies visent à réduire l’empreinte carbone en capturant et en stockant le dioxyde de carbone avant qu’il ne soit libéré dans l’atmosphère. Elles sont particulièrement cruciales pour les secteurs difficiles à décarboner, comme l’industrie lourde et la production d’énergie à partir des combustibles fossiles. (Plus)

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