Par A.L
Depuis au
moins deux décennies, le Maroc a fait
preuve d'un optimisme raisonnable en se portant candidat à l’organisation de la
coupe du monde de football. Les candidatures infructueuses de 1994, 1998, 2006 et 2010 n'ont pas entamé la volonté du Maroc à
persister dans cette voie. Cette résilience a fini par payer. La FIFA a retenu
la candidature tripartite Maroc, Espagne et Portugal. A l’image de la candidature retenue pour le trio USA, Mexique et Canada pour 2026 ? Pas exactement. Parce que cette coupe 2030 ajoute un élément encore plus inédit ; l’hébergement de 3 matchs sur le sol sud-
américain pour célébrer le centenaire de la première coupe du monde de football.
Pour le centenaire de la compétition la plus prestigieuse au niveau mondial, il
a été décidé que les trois premiers
matchs se joueraient en Amérique du Sud : un match en Argentine, un autre
au Paraguay et un dernier en Uruguay. Ce dernier pays, où a été organisée la
première Coupe du monde de l'histoire, en 1930, marquera cet événement par la
célébration d’une cérémonie d’hommage. Ces six pays – ainsi qu'un éventuel
septième si le vainqueur du Mondial 2026 ne fait pas partie de
ceux-là – sont automatiquement qualifiés pour la compétition. C’est dire le
caractère extrêmement inédit de cette édition.
Déjà, les
avis divergent sur la pertinence de cette organisation proposée de coupe du
monde de football jouée sur trois continents. 104 matchs de la compétition
(à partir de 2026, 48 pays joueront la Coupe du monde), ainsi que la
cérémonie d'ouverture se dérouleront entre l'Europe (Espagne et Portugal) et
l'Afrique (Maroc) en plus des matchs prévus en Amérique latine.
La
médiatisation, cette fois-ci, sera à l’honneur tout au long de la préparation
de cette édition inédite.