En réponse, les leaders des cinq partis politiques représentés au Parlement groenlandais ont publié une déclaration commune qualifiant les propos de Trump d'"inacceptables". Ils ont réaffirmé que l'avenir du Groenland devait être décidé par ses habitants et ont rejeté toute idée d'annexion par les États-Unis.
Le Danemark, dont le Groenland est un territoire autonome, a également exprimé son opposition ferme aux ambitions américaines. Le ministre danois des Affaires étrangères, Lars Lokke Rasmussen, a rappelé que le droit international interdit l'annexion du territoire d'un pays allié et a souligné le soutien de l'Union européenne à la souveraineté danoise.
Face à ces tensions, le Danemark a intensifié ses efforts diplomatiques pour obtenir le soutien de ses partenaires européens. La Première ministre danoise, Mette Frederiksen, a entrepris une tournée européenne, rencontrant notamment le président français et des responsables de l'UE, pour renforcer la position du Danemark contre les prétentions américaines sur le Groenland.
L'Union européenne a exprimé son soutien au Danemark, affirmant être prête à défendre l'intégrité territoriale de ses États membres. Le commissaire européen à la Défense a déclaré que l'UE était prête à défendre le Danemark face aux menaces d'annexion du Groenland par les États-Unis.
Sur la scène internationale, les ambitions de Trump concernant le Groenland s'inscrivent dans une stratégie plus large visant à renforcer la présence américaine dans des zones géostratégiques clés, notamment l'Arctique. Cette région suscite un intérêt accru en raison de ses ressources naturelles et de l'ouverture de nouvelles routes maritimes due au changement climatique.
Les prétentions de Donald Trump sur le Groenland ont suscité une opposition unanime des autorités groenlandaises et danoises, ainsi qu'un soutien ferme de l'Union européenne au Danemark. Ces tensions reflètent les enjeux géopolitiques croissants dans l'Arctique, où les puissances mondiales cherchent à accroître leur influence.