
Le président ukrainien Volodymyr Zelensky a récemment proposé des négociations directes avec Vladimir Poutine à Istanbul, sous l'égide de la Turquie et des États-Unis.
Cependant, la Russie a dépêché une délégation de bas niveau, signalant son manque d'engagement envers une résolution rapide du conflit. Cette attitude est perçue comme un affront non seulement à l'Ukraine mais aussi aux efforts de médiation des États-Unis, dirigés par le président Donald Trump.Le président Trump, déterminé à se positionner en artisan de la paix, a prévu des appels téléphoniques séparés avec Poutine et Zelensky pour promouvoir un cessez-le-feu. Malgré ces initiatives, la Russie a intensifié ses offensives, notamment avec une attaque massive de drones, démontrant sa volonté de poursuivre ses objectifs militaires.
Les alliés européens, préoccupés par la tournure des événements, ont exprimé leur soutien à un cessez-le-feu de 30 jours proposé par Trump. Le président français Emmanuel Macron a exhorté Poutine à accepter cette trêve pour démontrer sa volonté de paix. Cependant, l'exclusion de l'Europe des négociations a suscité des tensions, incitant à la formation de l'alliance Weimar+, regroupant plusieurs pays européens pour renforcer leur influence dans le processus de paix.
Face à l'absence de progrès significatifs, une "Coalition des volontaires" a été établie, avec des pays comme le Royaume-Uni, l'Allemagne et la France, pour soutenir l'Ukraine de manière indépendante. Cette coalition vise à fournir une assistance militaire accrue et à envisager des sanctions supplémentaires contre la Russie, soulignant une volonté européenne de prendre les rênes de la situation.
La relation entre les États-Unis et l'Ukraine s'est détériorée, notamment après la suspension de l'aide militaire américaine suite à des désaccords entre Trump et Zelensky. Bien que des tentatives de réconciliation aient été faites, la confiance entre les deux dirigeants reste fragile, compliquant davantage les efforts de paix.
La possibilité d'un retour à une alliance transatlantique solide semble plausible. Les États-Unis, sous la houlette de Trump poursuivent une approche unilatérale, permettant à l'Europe de continuer à renforcer son autonomie stratégique. Cependant, la politique américaine, une fois convaincue de sa mauvaise appréciation des données géostratégiques, pourrait revenir à la situation ante d’alliance transatlantique et de confrontation avec le bloc Russie/ Chine, redéfinissant ainsi les dynamiques géopolitiques mondiales.
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