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14 mars 2024

CHRONIQUE: Nouvel (dés) ordre mondial - Par G. Amidot

 



Depuis le démantèlement du bloc soviétique, un nouvel ordre transnational s'est progressivement substitué à l'ancien ordre international. La mondialisation impose désormais la redistribution des rôles entre Etats. Le cadre théorique de l'approche change, mais également les anciens rapports entre Etats. Nouvelle lecture.

Depuis le démantèlement du bloc soviétique, le jeu des alliances auxquelles chaque pays contribuait dans la mesure de son potentiel ou de son poids dans la balance Est/Ouest, a cédé la place aux relations entre Etats et entités transnationales. L'Europe, pour se prémunir contre les blocs et prévenant à l'avance cette tendance, qui était inscrite dans l'évolution de l'économie mondiale, s'est constituée en bloc transnational pour détenir le poids nécessaire face au phénomène de la mondialisation.

Cette précaution salutaire n’a cependant pas été suffisante. Pris au dépourvu par l’envahissement de l’Ukraine par la Russie, les pays européens ont été poussés à revoir leurs armements et les budgets y afférents. La guerre est désormais aux portes de l’Europe occidentale. Le cadre de l’OTAN a, de ce fait regagné sa matérialité ; à savoir que la force qui lui est imputée n’est en fait que le reflet des armées des Etats qui le composent.

 

Logique des alliances

 

La mondialisation n'est pas un choix délibéré des Etats. C'est un processus d'interactions inhérent à la logique expansionniste propre à tout Etat qui veut se prévaloir de sa grandeur passée ou présente. Longtemps occultée, voire retardée par le conflit Est/Ouest, cette tendance s'est désormais libérée du carcan de la lutte idéologique et des valeurs morales contradictoires.

 

La morale qui préside au nouvel ordre économique et politique est, désormais, prosaïque. Le rôle politique et géostratégique régulateur, naguère confié à la puissance militaire dominante les Etats-Unis est devenu obsolète depuis les revers de ce pays en Syrie, en Afghanistan et ses défaillances face aux agressions de la Russie  en Géorgie, en Tchétchénie, au Haut Karabakh et en Crimée en 2014. Les Etats dits du " Sud global "ne sont plus tenus de s’aligner sur un bloc ou sur un autre. Le nouvel ordre mondial est dorénavant « flottant ». L’image du monde actuel est celle d’un kaléidoscope de blocs plus ou moins homogènes G7, G20, Brics, sans parler d’associations régionales ou continentales, asiatiques ou autres..

 

Apparemment, dans la nouvelle configuration, telle que dessinée par la nouvelle mondialisation des rapports internationaux, le juridique est malléable à souhait et ne fait, à défaut de justifier, que masquer les enjeux et leurs véritables acteurs. Le meilleur exemple en est le discours qui sous-tend l’agression russe en Ukraine. La superstructure juridique en Russie poutinienne est pour le moins surréaliste.

 

INSOLITE: La physique quantique_ Par G. Paranton

 La  physique quantique_ Par G. Paranton

La physique quantique, un domaine fascinant de la science, a révolutionné notre compréhension de l'univers à une échelle microscopique. Son histoire remonte au début du XXe siècle, lorsque des chercheurs tels que Max Planck, Albert Einstein, Niels Bohr et Erwin Schrödinger ont posé les fondations de cette théorie révolutionnaire.

Au cœur de la physique quantique se trouve le concept de quantification, qui défie notre intuition classique. Contrairement à la physique classique, où les propriétés d'une particule peuvent être décrites avec précision, la physique quantique introduit l'incertitude. Le principe d'incertitude d'Heisenberg stipule qu'il est impossible de mesurer simultanément la position et la vitesse d'une particule avec une précision absolue.

Une autre particularité de la physique quantique est le concept de superposition. Selon cette idée, une particule peut exister dans plusieurs états simultanément jusqu'à ce qu'elle soit observée, moment où son état se fige dans l'une de ces possibilités. Cela a conduit à des expériences étranges, telles que le célèbre paradoxe du chat de Schrödinger, où un chat peut être considéré à la fois mort et vivant tant qu'il n'est pas observé.

Un aspect fascinant de la physique quantique est l'intrication, où deux particules sont étroitement liées même à des distances énormes. Lorsque l'état d'une particule est modifié, l'état de l'autre particule change instantanément, défiant ainsi la notion de causalité classique.

Enfin, la physique quantique a des applications pratiques remarquables, telles que les technologies quantiques utilisées dans les ordinateurs quantiques, la cryptographie quantique et la métrologie quantique. Bien que la physique quantique puisse sembler contre-intuitive, elle reste l'un des domaines les plus intrigants et prometteurs de la science moderne, ouvrant la voie à de nouvelles découvertes et innovations qui continueront à façonner notre compréhension de l'univers.

INSOLITE: Comprendre les biais cognitifs- Par Pierre Tourev (Suite)

 




Suite de l'article, écrit par Pierre Tourev, sur son site, La Toupie sur les biais cognitifs.

Biais cognitifs




Biais de mémoire
Biais liés à la façon dont le cerveau mémorise puis restitue à la conscience les informations perçues par les sens.
  • Biais rétrospectif
    Juger, a posteriori, qu'un événement était probable ou prévisible : "je le savais depuis le début".

  • Effet de simple exposition
    L'exposition répétée à une personne ou à quelque chose augmente la probabilité d'avoir un sentiment positif envers elle.

  • Effet de récence
    Se souvenir plus facilement des dernières informations auxquelles on a été confronté.

  • Effet de primauté
    On se souvient mieux des premiers éléments d'une liste mémorisée.
    L'impression générale que l'on a de quelqu'un ou de quelque chose est influencée par la première information perçue.

  • Effet rebond
    Plus on voudrait ne pas penser à quelque chose, plus on y pense.

  • Biais de corrélation illusoire
    Imaginer un lien entre deux évènements ou deux types d'évènements alors qu'il n'y en a pas ou exagérer ce lien.
    Ce biais peut aussi être classifié dans les biais liés aux lois statistiques.

  • Oubli de la fréquence de base
    Oublier de tenir compte de la fréquence de base d'un événement lorsqu'on cherche à en évaluer la probabilité.
    Négliger la taille de l'échantillon.
    Ce biais peut aussi être classifié dans les biais liés aux lois statistiques.


Biais de raisonnement
  • Biais de cadrage
    La façon d'énoncer un problème influe sur la réponse.

  • Biais liés aux lois statistiques
    Mal évaluer la probabilité d'une situation.

    • Illusion des séries
      Percevoir à tort des signes du destin ou des coïncidences dans des données tirées au hasard.
      Sous-estimer la variabilité des évènements dans une série aléatoire.

    • Effet râteau
      Considérer le hasard plus régulier qu'il ne l'est en réalité.

    • Biais de conjonction
      Surestimer la probabilité d'apparition de deux évènements simultanément (conjonction) par rapport à la probabilité d'apparition de chacun d'entre eux.

    • Oubli de la fréquence de base
      Oublier de tenir compte de la fréquence de base d'un événement lorsqu'on cherche à en évaluer la probabilité.
      Négliger la taille de l'échantillon.

  • Biais de confirmation d'hypothèse
    Privilégier les informations qui confortent des préjugés, des idées reçues, des convictions, des hypothèses.

  • Biais de représentativité
    Fonder son jugement sur un nombre limité d'éléments que l'on considère comme représentatifs d'une population.

  • Biais de disponibilité
    Privilégier et surestimer les informations immédiatement disponibles à la mémoire, en particulier lorsqu'elles sont stéréotypées.
    "Si je pense à ça, alors c'est vrai ou c'est important."

  • Biais de négativité
    Prendre davantage en compte les informations négatives que les positives.

  • Dissonance cognitive
    Des informations qui nous concernent (croyances, valeurs, attitudes), simultanées et incompatibles entre elles, provoquent un état de tension désagréable et incitent à rechercher l'état inverse de "consonance positive".

  • Biais d'appariement
    Se focaliser sur des éléments cités dans l'énoncé d'un problème.

  • Perception sélective
    Interpréter de manière sélective les informations perçues en fonction de notre propre expérience, de nos centres d'intérêt, de nos valeurs.

  • Problème de l'induction
    Croire que le futur ressemblera au passé.
    Les risques de la généralisation.

  • Biais de familiarité
    Faire davantage confiance à ce que l'on connaît et croire qu'on le comprend mieux.

  • Réification du savoir
    Considérer les connaissances comme des objets immuables et extérieurs.

  • Effet cigogne
    ou Cum hoc, ergo propter hoc et Post hoc, ergo propter hoc. Trouver à tort un lien de causalité entre deux variables reliés par une corrélation.

  • Sophisme et Paralogisme
    Raisonnement séduisant, avec une apparence de vérité, mais incorrect. Le sophisme vise à tromper, tandis que le paralogisme est énoncé de bonne foi.


Biais de jugement
  • Effet d'ambiguïté
    Tendance à éviter les options pour lesquelles nous manquons d'informations.

  • Biais focal
    Raisonner sur les seules informations directement disponibles et oublier d'envisager tous les cas possibles d'une information manquante à l'aide d'un raisonnement disjonctif ou par élimination (variante de l'effet d'ambiguïté).

  • Biais d'ancrage
    Influence de la première impression, de la première information.

  • Biais d'immunité à l'erreur
    Penser qu'on ne peut pas se tromper.
    Ne pas voir ses propres erreurs ou les minimiser.

  • Biais égocentrique
    Surestimer sa contribution dans un groupe et s'attribuer plus de responsabilités que l'on a eues dans la réalité.

  • Effet de halo
    Perception d'une personne, d'un groupe ou d'une chose influencée par l'opinion que l'on a préalablement pour son environnement ou pour l'une de ses caractéristiques.

  • Biais de confiance excessive
    Tendance à surestimer ses connaissances, ses capacités physiques et intellectuelles, son jugement et son aptitude à prédire un évènement incertain.

  • Effet Dunning-Kruger
    Les moins compétents surestiment leurs compétences et, inversement, les plus compétents les sous-estiment.

  • Illusion de savoir
    Face à une situation en apparence identique à des situations connues, réagir de façon habituelle sans chercher à recueillir d'autres informations.

  • Effet retour de flamme
    Une croyance initiale est renforcée en présence de preuves pourtant contradictoires ou invalidantes.

  • Biais de stabilité
    Considérer une information ou une référence chiffrée comme indiscutable et être persuadé qu'il ne faut pas s'en écarter.
    "Cela ne s'est jamais produit, il n'y a aucune raison pour que cela se produise un jour !"

  • Biais d'autorité
    Surévaluer la valeur de l'opinion d'une personne que l'on considère comme une autorité.
    Craindre de contredire un expert ou un supérieur.

  • Effet de dotation
    Attribuer plus de valeur à un bien qui nous appartient.

  • Illusion monétaire
    Confondre une variation du niveau général des prix avec une variation des prix relatifs.

  • Illusion de contrôle
    Etre persuadé de disposer d'un pouvoir de contrôle ou d'influence sur son environnement, en particulier sur des phénomènes aléatoires.

  • Effet de contraste
    La perception d'une information est affectée par la perception d'une information de nature opposée produite antérieurement ou en même temps.

  • Biais des coûts irrécupérables
    Etre influencé de manière irrationnelle par des décisions prises antérieurement lorsque se pose la question de poursuivre ou d'arrêter un projet ou d'une activité.

  • Paréidolie
    Forme d'illusion qui fait qu'un individu perçoit dans un stimulus indéfini ou vague, une forme précise, souvent humaine ou animale.


Biais de gestion de la réalité sociale
  • Biais d'attribution
    Erreurs fréquentes apparaissant dans l'attribution d'un comportement ou d'un évènement à des causes.
    Attribution causale : Façon d'attribuer, d'expliquer et de juger la responsabilité d'une situation, à soi-même ou aux autres.

    • Biais d'intentionnalité
      Surestimer le rôle des causes intentionnelles - c'est-à-dire voulues, délibérées, faites exprès, de la part de quelqu'un ou d'une entité quelconque -, lors de la survenue d'un évènement ou face à un comportement humain

    • Sous-évaluer les causes externes (situations, évènements extérieurs) au profit des causes personnelles (dispositions personnelles, traits de personnalité, mérites).

    • Biais d'auto-complaisance
      Croire que nos réussites sont dues à nos propres capacités et que nos échecs résultent de causes externes.

    • Biais acteur/observateur
      Attribuer plus de poids aux explications externes (environnement) pour les succès des autres et internes (dispositions personnelles) pour leurs échecs.

    • Blâmer les victimes d'un accident qui vient de leur arriver.

    • Erreur ultime d'attribution
      Appellée aussi biais pro-endogroupe ou d'ethnocentrisme. Favoriser systématiquement son groupe d'appartenance lors de l'attribution causale, par rapport à un autre groupe.

  • Effet de faux consensus
    Tendance à surestimer le nombre de personnes qui partagent nos opinions ou agissent comme nous.


Biais liés à la personnalité
  • Biais culturel
    Analyser, interpréter et juger les choses à travers le filtre de ses propres références culturelles.

  • Désir de consensus
    Tendance des individus à aller dans le sens des décisions prises par le groupe.
    "Si autant de monde va le voir, c'est que ce doit être un bon film."

  • Effet de mode
    Le phénomène des "moutons de Panurge"
    Augmentation d'un comportement lorsque l'on sait qu'un grand nombre de personnes ont déjà ce comportement.

  • Biais de statu quo
    La résistance au changement. Toute nouveauté est perçue comme engendrant plus de risques que d'avantages.

  • Biais linguistique
    Influence des caractéristiques d'une langue sur les processus mentaux relatifs à la connaissance.

  • Effet Barnum
    Le stratagème des astrologues, numérologues et autres voyants.
    Considérer une description générale et floue de traits de personnalité comme s'appliquant à soi-même.




Sources

Les descriptions de biais cognitifs résultent de la compilation et de la synthèse de plusieurs sources issues d'Internet, entre 5 et 10 sources différentes pour chacune d'entre elles. Les quelques citations qu'on y trouve sont de couleur mauve.

Parmi ces sources, en voici quelques-unes qui dressent un panorama général de l'ensemble des biais cognitifs :

Voir aussi dans la Toupliographie (bibliographie) :

13 mars 2024

BILLET : Espagne, Maroc et Portugal : Histoire de la participation à la Coupe du monde de Football

 



3- Portugal- histoire de la participation à la Coupe du monde de football

La sélection nationale de football du Portugal a une longue histoire de participation à la Coupe du Monde de la FIFA.

Coupe du Monde 1966 (Angleterre) : Le Portugal a fait ses débuts en Coupe du Monde en 1966 et a atteint les demi-finales de la compétition. Sous la direction d'Eusébio, l'équipe portugaise a terminé à la troisième place en battant l'Union soviétique.

L'équipe portugaise a participé à la Coupe du Monde 1986 au Mexique mais a été éliminée en huitièmes de finale par l'Angleterre.

12 mars 2024

BILLET : Espagne, Maroc et Portugal : Histoire de la participation à la Coupe du monde de Football

 

2- Maroc histoire de la participation à la Coupe du monde de football


Le Maroc a une longue histoire de participation à la Coupe du Monde de la FIFA, le tournoi de football le plus prestigieux au monde.

En 1970 (Mexique), le Maroc a fait ses débuts en Coupe du Monde en 1970 au Mexique. L'équipe marocaine n'a pas réussi à passer la phase de groupes.

En 1986 (Mexique), le Maroc a de nouveau participé à la Coupe du Monde. Cette fois, l'équipe nationale marocaine a réalisé une performance notable en se qualifiant pour les huitièmes de finale, devenant ainsi la première équipe africaine à atteindre ce stade de la compétition. Ils ont été éliminés par l'Allemagne de l'Ouest.

En 1994 (États-Unis), le Maroc a participé à la Coupe du Monde en 1994 aux États-Unis, mais n'a pas réussi à se qualifier pour la phase à élimination directe.

En 1998 (France), le Maroc a fait sa quatrième apparition en Coupe du Monde Malheureusement, l'équipe n'a pas réussi à sortir de la phase de groupes.

En 2018 (Russie), le Maroc a obtenu sa cinquième participation à la Coupe du Monde en 2018 en Russie. Ils ont été placés dans un groupe difficile mais n'ont pas réussi à passer à la phase suivante.

En 2022 (Qatar), l’équipe nationale marocaine de football a marqué l’histoire en devenant la première équipe arabe et africaine à atteindre la demi-finale d’une coupe du monde. Les Lions de l’Atlas ont ainsi donné une leçon de détermination et de résilience en obtenant leur meilleure performance avec cette 4ème place mondiale, lors de sa 6ème participation à l’un des plus importants évènements sportifs internationaux.

Le Maroc a réalisé un parcours exceptionnel, sous le leadership du sélectionneur national Walid Regragui, en terminant premier de son groupe qui incluait la Belgique, la Croatie et le Canada avec 7 points.


11 mars 2024

BILLET : Espagne, Maroc et Portugal : Histoire de la participation à la Coupe du monde de Football

 



I-Espagne histoire de la participation à la Coupe du monde de football



L'Espagne a une longue histoire de participation à la Coupe du Monde de la FIFA, l'un des plus grands tournois de football au monde. Voici un aperçu de la participation de l'Espagne à la Coupe du Monde :

Première participation : L'Espagne a fait ses débuts en Coupe du Monde en 1934, lors de la deuxième édition du tournoi, qui s'est déroulée en Italie. L'Espagne a atteint les quarts de finale de ce tournoi.

Titres remportés : L'Espagne a remporté la Coupe du Monde à une occasion. Cela s'est produit en 2010, lorsque l'Espagne a organisé la Coupe du Monde et a battu les Pays-Bas en finale pour devenir championne du monde pour la première fois de son histoire.

Performances notables : En plus de leur victoire en 2010, l'Espagne a également atteint la finale de la Coupe du Monde en 1950, mais elle a terminé à la quatrième place. Ils ont également atteint les demi-finales en 2010 et les quarts de finale à plusieurs reprises.

Participation régulière : L'Espagne a participé à de nombreuses éditions de la Coupe du Monde depuis ses débuts en 1934. Le pays a généralement été considéré comme l'une des équipes de premier plan du tournoi.

Performance récente : Lors de la Coupe du Monde 2018 en Russie, l'Espagne a été éliminée en huitièmes de finale par la Russie aux tirs au but.

L’Espagne a été Éliminée en huitièmes de finale face au Maroc, à l’édition de la Coupe du Monde organisée en 2022 à Doha au Qatar.

L'Espagne a une riche histoire de participation à la Coupe du Monde de la FIFA et est considérée comme l'une des équipes nationales de football les plus performantes au niveau international.


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