La reconnaissance de la souveraineté du Maroc sur le Sahara occidental a été affirmée par plusieurs pays. Des États-Unis, en 2020, en passant par l’Espagne et la France, et au-delà, à un ensemble de nations représentant la carte du Monde. Cette dynamique témoigne d’un changement dans la perception globale de cette question. Ces reconnaissances ne sont pas seulement symboliques; elles influencent également la dynamique des relations internationales et ouvrent la voie à des accords bilatéraux. Lire plus
D’un autre côté, l’accord de pêche signé entre le Maroc et la Russie. , et qui court jusqu’à fin 2024, tout en étant centré sur les ressources maritimes, consacre implicitement la souveraineté du Maroc sur ses eaux territoriales, y compris celles adjacentes à ses provinces sahariennes. En intégrant des zones de pêche dans ce cadre, la Russie reconnait de facto le contrôle marocain sur ces régions, renforçant ainsi la légitimité de sa position sur la scène internationale.
Un autre indicateur significatif est l’ouverture de consulats par plusieurs pays dans les villes de Laâyoune et Dakhla. Ces établissements diplomatiques sont des marqueurs clairs de soutien à la souveraineté marocaine. Cela ne fait pas seulement écho à un soutien diplomatique, mais crée également des opportunités économiques et sociales pour ces régions, renforçant ainsi leur intégration au Maroc.
À contre-courant de cette dynamique, la Cour de justice de l'Union européenne (CJUE) a annulé des accords d’agriculture et de pêche entre le Maroc et l’UE, au prétexte qu'ils ne prenaient pas suffisamment en compte les intérêts du « peuple » du « Sahara occidental ». Cette décision a suscité une vive réaction de la part de plusieurs pays européens, qui ont exprimé leur désir de maintenir des relations solides avec le Maroc. Cette situation met en lumière les tensions entre les décisions juridiques de la CJUE et la réalité des relations économiques, illustrant le défi que représente la gestion des questions de souveraineté dans un contexte globalisé.