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25 février 2025

WEB3 : Le Web2 et le Web3, points communs et différences - Par G. Paranton

 Publié le 25  février 2025

Le Web a connu plusieurs évolutions depuis sa création, passant du Web1, essentiellement statique, au Web2, interactif et centralisé, et maintenant au Web3, qui se veut décentralisé et basé sur la blockchain. Lire plus

 Si ces deux dernières versions du Web partagent certains objectifs, elles diffèrent fondamentalement dans leur approche de la gestion des données, de la gouvernance et de l'économie numérique.

Le Web2, souvent appelé le "Web social", repose sur des plateformes centralisées comme Google, Facebook ou Amazon, qui facilitent l'interaction entre utilisateurs tout en contrôlant les données et les transactions. Cette centralisation permet une expérience utilisateur fluide, mais au prix d’une dépendance aux grandes entreprises qui collectent et monétisent les données personnelles.

À l’inverse, le Web3 repose sur des technologies de registre distribué, notamment la blockchain, pour assurer une gouvernance décentralisée. Les utilisateurs y détiennent un plus grand contrôle sur leurs données et leurs transactions, réduisant ainsi l’influence des géants du numérique. Ce modèle favorise la transparence, mais pose encore des défis en matière d’accessibilité et d’adoption à grande échelle.

Malgré ces différences, le Web2 et le Web3 ont en commun l’objectif d’améliorer l’expérience numérique des utilisateurs. Tous deux cherchent à favoriser l’interaction et la création de contenu, bien que leurs méthodes diffèrent : le Web2 s’appuie sur des plateformes centralisées pour faciliter cette dynamique, tandis que le Web3 mise sur des protocoles décentralisés et des contrats intelligents.

L’un des points de divergence majeurs réside également dans la monétisation. Le Web2 repose principalement sur la publicité et l’exploitation des données personnelles, alors que le Web3 introduit de nouveaux modèles économiques basés sur les cryptomonnaies et les tokens non fongibles (NFT), offrant ainsi une nouvelle approche de la propriété numérique et des transactions en ligne.

Toutefois, le Web3, encore en phase de développement, doit relever plusieurs défis, notamment en matière de scalabilité, de consommation énergétique et d'expérience utilisateur. De son côté, le Web2, bien qu’omniprésent, soulève des inquiétudes croissantes sur la protection des données et la concentration du pouvoir numérique.

En conclusion, le Web2 et le Web3 reflètent deux visions distinctes d’Internet : l’un centralisé et dominé par les grandes plateformes, l’autre décentralisé et fondé sur la blockchain. Si le Web3 promet plus de liberté et de transparence, il devra encore surmonter des obstacles technologiques et réglementaires avant de s’imposer comme le futur standard du Web.

 







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