À l’heure où le Maroc connaît une dynamique de transformation
sans précédent, certains intellectuels autoproclamés "de gauche"
persistent à plaquer sur la réalité nationale une grille de lecture désuète,
héritée d’une époque révolue.
Ces dernières décennies, le Royaume a multiplié les réalisations structurantes : développement des infrastructures, mise en place de stratégies sectorielles ambitieuses (agriculture, énergies renouvelables, industrialisation), modernisation du réseau de transport et accélération de la transition énergétique. Le Maroc est aujourd’hui l’un des leaders africains dans le solaire et l’éolien, tout en affirmant sa vocation de hub économique et logistique régional. Le rôle central du Roi dans la conduite de ces chantiers a permis une stabilité politique et institutionnelle propice à l’investissement et à l’essor des initiatives privées comme publiques.
Face à cela, la critique "de gauche" reste engoncée dans ses dogmes. Elle préfère s’accrocher à un confort intellectuel forgé sur l’hostilité envers la monarchie, plutôt que de réévaluer objectivement l’évolution du pays. Certains de ces intellectuels, installés dans des sphères académiques ou médiatiques, tirent même bénéfice de cette posture : elle leur confère une visibilité artificielle, une légitimité auprès de cercles étrangers ou idéologiquement proches, et parfois des rentes symboliques voire pécuniaires.
Le problème n’est pas tant la critique en soi — elle est nécessaire et saine dans une société qui aspire à progresser — que son manque de rigueur et de pertinence. Lorsqu’elle se coupe de la réalité vécue par la population, lorsqu’elle refuse de reconnaître les avancées tangibles, elle perd son rôle d’aiguillon et se transforme en simple incantation idéologique.
Il est temps de dépasser ces postures et de s’interroger sur la véritable contribution de ces voix à la marche du pays. Leur analyse reste souvent figée dans une vision tiers-mondiste et militante, où l’avant-garde se mesure à l’aune de régimes autoritaires autrefois mythifiés, et où la réussite marocaine est perçue non comme un progrès mais comme une anomalie.
Ce billet n’a pas vocation à nommer ces "intellectuels", ils ne le méritent pas, leur influence réelle étant marginale et leur crédibilité largement entamée depuis longtemps. Il invite plutôt à réfléchir à la nécessité de replacer le débat intellectuel sur le Maroc dans son époque : une époque où l’évaluation objective des réalisations, des défis et des choix stratégiques doit primer sur la fidélité aveugle à des idéologies fossilisées.
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