À l’occasion
de la course à la présidence entre Donald Trump et Kamala Harris en ces
derniers mois de 2024, il est crucial de mettre en avant l'importance des
réseaux sociaux et leur rôle dans les campagnes électorales. La manipulation de
l'information à travers les plateformes comme Facebook, X (anciennement
Twitter), ou encore Instagram, a été un facteur décisif dans plusieurs
élections récentes, y compris celles aux États-Unis et ailleurs. Lire plus
La campagne pour la présidence entre Donald Trump et Kamala Harris est marquée non seulement par des débats sur les politiques économiques et sociales, mais également par un affrontement technologique et médiatique, où l’influence des réseaux sociaux joue un rôle déterminant. Trump, déjà connu pour son utilisation massive de ces plateformes, continue de dominer l'espace numérique, tandis que Harris peine à s'assurer que ses messages ne soient pas noyés dans le bruit médiatique et les fausses informations.
Lors de la campagne présidentielle de 2016, des acteurs russes ont utilisé des plateformes comme Facebook pour diffuser de la désinformation, cibler des électeurs spécifiques avec des publicités et manipuler l’opinion publique. Des bots et de faux comptes ont été créés pour amplifier certains messages, créant ainsi des divisions entre les électeurs et influençant le résultat de l'élection. Dans ce contexte, Trump avait bénéficié indirectement de cette manipulation.
Lors du référendum sur le Brexit en 2016, on a vu une utilisation similaire des réseaux sociaux, avec des campagnes ciblées par Cambridge Analytica, qui a exploité des données personnelles pour influencer les électeurs à travers des publicités sur Facebook. La manipulation d'algorithmes et la désinformation ont contribué à modifier le débat public autour de la sortie du Royaume-Uni de l’Union européenne.
Au Brésil, Jair Bolsonaro a remporté l'élection présidentielle brésilienne en partie grâce à l’utilisation massive de WhatsApp pour diffuser de fausses nouvelles et des messages de propagande. Des groupes de discussion privés et des chaînes de messages ont permis une propagation rapide et incontrôlable de la désinformation, créant une polarisation extrême de l'électorat.
Dans le cadre de l’élection de 2024, les mêmes tactiques sont employées. Les partisans de Donald Trump utilisent des méthodes similaires à celles des précédentes campagnes pour influencer l'opinion publique, en amplifiant des théories du complot ou en dénigrant Kamala Harris à travers des campagnes de désinformation sur les réseaux sociaux.
L’élection présidentielle américaine de 2024 est marquée par une guerre de l’information menée principalement sur les réseaux sociaux. Les exemples d’utilisation frauduleuse de ces plateformes lors d’élections récentes montrent à quel point l'influence numérique est devenue un facteur crucial dans les campagnes politiques. Les prétendants au poste politique suprême aux États-Unis doivent non seulement affronter leurs adversaires politiques, mais également la réalité d’une bataille contre la manipulation de l’information en ligne.