La situation au Moyen-Orient en cette fin d’année 2024 est extrêmement complexe et se caractérise par une escalade de violence sans précédent avec les attaques israéliennes contre Gaza et le Liban, faisant des dizaines de milliers de victimes civiles. Cette campagne militaire d'Israël, initiée il y a un an, indique, sans aucune ambiguïté, la volonté d’Israël de substituer à toute politique de règlement, le massacre de Palestiniens. Lire plus
Il s’agit d’une tendance génocidaire qui continue de soulever l’indignation de par le monde et d’intensifier les tensions au sein du monde arabe et au-delà du monde musulman. Beaucoup interprètent les actions israéliennes comme visant non seulement à affaiblir, mais potentiellement à dépeupler les zones palestiniennes sans pour autant rechercher de solution politique, ce qui écarte davantage la perspective d'une solution à deux États.
Dans ce contexte tendu, et une année après un premier sommet qui avait été marqué par un rapprochement historique entre l'Arabie Saoudite et l'Iran, un nouveau sommet extraordinaire consacré à Gaza, a été organisé par l’Arabie saoudite en ce mois de novembre 2024, et rassemblant les pays membres de la Ligue arabe et de l’Organisation de la coopération islamique (OCI). Ces derniers ont réitéré leur appel ont à imposer un embargo sur les armes à Israël et à geler son adhésion à l’Assemblée générale des Nations unies. Sommet a également. Le rapprochement irano-saoudien, amorcé en 2023 sous l'égide de la Chine, vise à renforcer une position régionale commune face à la crise palestinienne et à l'ingérence israélienne dans la région. L'Arabie Saoudite et d'autres États, dont le Qatar, ont exprimé leur volonté de freiner la montée en puissance israélienne et de condamner les actions militaires dans les territoires occupés. Une plus grande fermeté semble s’esquisser dans le ton des pays de la région, excédés par l’arrogance et l’aventurisme israéliens.
L'élection de Donald Trump pourrait également redéfinir la dynamique régionale, d’autant plus que son administration précédente avait fortement soutenu Israël. Ce retour potentiel de Trump inquiète les acteurs du Moyen-Orient, notamment en raison de sa rhétorique agressive envers l'Iran, ce qui pourrait déstabiliser davantage la région en cas de conflits ou de tensions militaires impliquant Téhéran.
Le Moyen-Orient, dans cette phase critique, semble divisé entre la recherche d'une réponse collective et des alliances stratégiques qui incluent même des rivaux historiques comme l'Arabie Saoudite et l'Iran. Ce réalignement pourrait influencer les stratégies futures face à Israël et redessiner les contours des alliances au Moyen-Orient pour les années à venir.









