Le naufrage est consommé. Pris dans la tourmente de politiques hasardeuses et d’une diplomatie aveugle, le régime algérien s’enfonce chaque jour un peu plus dans l’isolement international. Autrefois adoubée par certains alliés stratégiques, l’Algérie se retrouve aujourd’hui confrontée à un monde qui lui tourne progressivement le dos. Les pays du Sahel, lassés de son ingérence, ont rejeté son hégémonie. L’Espagne et la France, partenaires historiques, prennent leurs distances. Même la Russie, soutien de toujours, semble jouer une carte plus pragmatique. Quant à l'Iran, il est bridé, et la Syrie de Bachar El Assad n'est plus que de l’histoire ancienne. (Plus)
Face à ce marasme diplomatique, les autorités algériennes nagent à vue, déboussolées. Pour tenter de masquer cet échec patent, elles se sont trouvé une bouée de sauvetage : le mensonge institutionnalisé. Et qui mieux que la presse nationale, déjà inféodée au pouvoir, pour orchestrer cette vaste entreprise de manipulation ?
La presse algérienne, toute honte bue, s’évertue à repeindre en victoires les déconfitures du régime. Chaque revers diplomatique est travesti en triomphe, chaque rupture est présentée comme un choix stratégique assumé. L’objectif ? Maintenir l’illusion d’une Algérie forte, respectée et influente sur la scène internationale.
Mais ce déni ne s’arrête pas aux sphères politiques. Même la presse sportive s’adonne à cette farce généralisée. Fennec Sport, à lui seul, est devenu un organe de propagande obsessionnellement tourné vers le Maroc. Chaque exploit marocain est systématiquement déprécié, chaque victoire est transformée en faillite annoncée. Tout est bon pour induire le citoyen algérien en erreur. Exercice aléatoire dans un monde où l'information circule. Le Maroc, adversaire « historique » du régime est érigé en cible principale. Travestir la réalité concernant le Maroc, essayer de voler sa culture, sont devenus le modus operandi du régime algérien. Comme si travestir la réalité pouvait inverser les faits.
Ce monde à l’envers révèle l’impasse dans laquelle se trouve un régime qui ne parvient plus à justifier ses propres errances. En refusant de regarder la réalité en face, en persistant à manipuler l’opinion publique, le pouvoir algérien s’enferme dans une spirale autodestructrice. Mais le peuple algérien, lui, n’est pas dupe. Et lorsque les mensonges ne suffisent plus, la vérité finit toujours par s’imposer.
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