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DÉTENTE

19 octobre 2024

Sondages KALEIDOSCOPE

 


KALEIDOSCOPE entame une série de sondages auprès de ses lecteurs. Le but recherché est d'offrir  à ceux et( celles qui s'y intéressent, une vue la plus fidèle possibles des avis, des préoccupations et des espoirs de nos lecteurs. Soyez fidèles et objectifs.

SONDAGE: Maghreb de demain

Futur plausible de la "RASD" 

18 octobre 2024

Billet: De la CAN 2023 en Côte d’Ivoire à la CAN 2025 au Maroc - Par G. Amidot

 

La 34e édition de la Coupe d'Afrique des Nations (CAN) 2023, un moment mémorable de l'histoire du football africain, s'est clôturée ce dimanche 11 février 2024, avec la victoire éclatante de la Côte d'Ivoire, pays hôte, contre le Nigéria. Les Eléphants ont ainsi accroché une troisième étoile à leur palmarès en coupe d’Afrique. Lire plus

ÉDITO : La "Rasd", problème algérien: Une relecture de Marco Baratto_ Par A. Laalioui

Pour Marco Baratto, dans  «Focus Mediterraneo»   ( 7/10/2024),  la question de la   « Rasd » (République arabe sahraouie démocratique) et de son exercice de pouvoir souverain sur les camps de « réfugiés sahraouis » au sud de Tindouf, en Algérie, soulève de curieuses problématiques juridiques. Selon les principes de base définissant l’existence d’une nation, celle-ci doit disposer de certaines caractéristiques essentielles, notamment un territoire. Or, l’autoproclamée « Rasd » ne possède aucun territoire propre. Lire plus

17 octobre 2024

SCIENCES : Qu'est-ce que la matière noire ?- Par G. Paranton


Dans les années 1930, l’astronome suisse Fritz Swicky étudiait des amas de galaxies en rotation, quand il parvint à une conclusion troublante : aux vitesses observées, ces amas auraient dû catapulter leurs étoiles dans l’espace comme de malheureux enfants qui tomberaient de leur manège. Ces amas ne pouvaient tenir unis que s’ils contenaient beaucoup plus de masse qu’on n’en avait observée.

Plus tard, des mesures des mouvements galactiques ont permis d’éclaircir le mystère de la matière sombre. Les physiciens estiment désormais qu’environ 27 % de la matière de l’Univers est composée de cette substance inconnue, qui n’émet ni ne reflète aucune lumière. La matière sombre pourrait être constituée d’objets invisibles, comme les massives étoiles appelées naines brunes, et les trous noirs.

Toutefois, les scientifiques émettent une autre hypothèse : il existerait des « particules massives interagissant faiblement », les Wimps. Celles-ci auraient des masses individuelles très faibles et seraient difficiles à détecter, mais elles seraient si nombreuses qu’elles induiraient l’effet gravitationnel requis.

Des expériences à bord de la station spatiale internationale ont détecté des particules à haute énergie qui ont peut-être été propulsées par la collision de particules de matière sombre.

CRYPTOMONNAIE : Rapport de 2024 sur la croissance de la crypto en 7 points- Par J. Hafati


Lancé en 2022 par Daren Matsuoka, Robert Hackett et Eddy Lazzarin, le rapport intitulé « State of Crypto Report » en est à sa 3ème édition, celle de 2024. Ce dernier jet met en évidence une croissance significative du secteur, marquée par des records d’activité et d’utilisation, ainsi que de grandes améliorations d’infrastructure.

Ce dernier rapport s’articule autour de 7 points : Lire plus

ÉCONOMIE: Situation économique nationale au premier trimestre 2024 (Source : Haut -commissariat au Plan) –Par J. Hafati


Le premier trimestre de 2024 a été marqué par un ralentissement de la croissance de l'économie marocaine, qui s'établit à 2,5 %, contre 3,9 % un an plus tôt. Ce ralentissement provient d'une baisse significative dans le secteur agricole (-5 %), tandis que le secteur non agricole a enregistré une augmentation modeste de 3,2 %. Ce contexte de croissance s'inscrit dans un environnement d'inflation maîtrisée et d'amélioration de la capacité de financement de l'économie. Lire plus

Billet : Reconnaissance internationale de la souveraineté du Maroc sur ses provinces sahariennes- Par G. Amidot


La reconnaissance de la souveraineté du Maroc sur le Sahara occidental a été affirmée par plusieurs pays. Des États-Unis, en 2020, en passant par l’Espagne et la France, et au-delà, à un ensemble de nations représentant la carte du Monde. Cette dynamique témoigne d’un changement dans la perception globale de cette question. Ces reconnaissances ne sont pas seulement symboliques; elles influencent également la dynamique des relations internationales et ouvrent la voie à des accords bilatéraux. Lire plus

16 octobre 2024

Chronique : L'Algérie entre recherche de légitimité historique et antagonisme contemporain- Par A. Laalioui


L’histoire relativement récente et heurtée de la création de l’État d’Algérie est à l’origine des tensions qui l’opposent à ses voisins, en particulier le Maroc et, au-delà, la France, ancien colonisateur et créateur du département d’Algérie et les autres pays voisins, Sahel et Lybie. Lire plus

ANALYSE : Maroc ; économie résiliente et climat socio-économique morose- Par J. Hafati


L'économie marocaine montre des signes de résilience et de reprise, comme le souligne le rapport de l'OCDE du 11 septembre 2024. Cependant, des défis structurels persistent, en particulier en ce qui concerne l'intégration des jeunes sur le marché du travail et la qualité de vie, ce qui soulève des interrogations sur le bien-être social et économique de cette tranche de la population. Lire plus

14 octobre 2024

ÉDITO : La CJUE contre l’UE – Par A. Laalioui


La Cour de Justice de l’Union européenne (CJUE), souvent perçue comme un organe supranational qui outrepasse les intérêts nationaux des États membres, est fréquemment accusée d’être influencée par une idéologie de gauche « confortable ». Les juges, à travers les arrêts de la Cour, favorise un militantisme juridique théorique qui prétend servir des intérêts humanitaires ou environnementaux, au détriment des intérêts économiques ou politiques de certains États européens. Les décisions de 2024, qui ont annulé plusieurs accords de pêche et d'agriculture entre l'Union européenne ( UE) et le Maroc, en sont un exemple flagrant.

Ces accords, signés initialement pour faciliter l'exploitation des ressources agricoles et halieutiques, notamment au Sahara dit  ‘’occidental’’, ont permis à plusieurs pays européens, comme l’Espagne et la France, de bénéficier d'un accès privilégié aux eaux poissonneuses marocaines et à ses produits agricoles. Le secteur de la pêche en Espagne, en particulier, est hautement dépendant de ces accords pour maintenir des emplois et une production stable. De plus, ces accords visaient à renforcer la coopération économique entre le Maroc et l'UE, un partenariat essentiel pour la stabilité régionale.

En 2024, la CJUE a invalidé certains de ces accords, arguant que le Sahara occidental ne faisait pas légalement partie du territoire souverain du Maroc, et qu’en conséquence, les populations locales n’avaient pas été suffisamment consultées. Cette décision, basée sur une fausse appréciation du problème créé de toutes pièces par l’Algérie, a suscité une vive opposition dans plusieurs pays européens, notamment ceux dont l'économie est étroitement liée à ces accords. L’Espagne, par exemple, a vu ses intérêts économiques directement menacés, exacerbant une crise entre les autorités espagnoles et la CJUE. La CJUE a longtemps milité contre les intérêts du Maroc, ignorant le fait que le Sahara est la continuation géographique naturelle du pays et que le pseudo-peuple sahraoui, qui n’a aucune existence autonome attestée, n’est qu’une partie de la population marocaine.

Beaucoup de critiques dénoncent ces décisions comme le résultat d'un militantisme juridique au forceps à contre-courant des intérêts économiques des États européens. Selon ces critiques, la CJUE donne la priorité à une vision idéaliste des relations internationales, détachée des réalités géopolitiques et économiques. Cette approche, "de gauche", ne fait qu’essayer de donner corps au caractère fallacieux des revendications indépendantistes du Sahara occidental.

La décision sur les accords UE-Maroc n'est pas un cas isolé. La CJUE a, à plusieurs reprises, rendu des arrêts qui ont provoqué des tensions entre elle et certains États membres. La CJUE a souvent statué contre les restrictions migratoires imposées par certains pays de l'Est de l'Europe, comme la Hongrie et la Pologne, les obligeant à accepter des quotas de réfugiés en vertu des lois européennes. Ces arrêts ont alimenté des tensions entre la CJUE et les gouvernements conservateurs, qui voient dans ces décisions une ingérence dans leurs politiques souveraines.

La CJUE a également joué un rôle actif dans le domaine du droit du travail, avec des décisions en faveur de la protection des droits des travailleurs, souvent au détriment des réformes économiques plus libérales. Par exemple, la Cour a imposé des règles strictes sur le détachement des travailleurs au sein de l'UE, ce qui a compliqué les efforts de pays comme la France et l'Allemagne pour réformer leur marché du travail.

La CJUE a émis plusieurs arrêts imposant des restrictions environnementales sur des projets industriels. En 2019, elle a bloqué des projets d’infrastructures majeurs en Pologne en raison de préoccupations liées à la protection de la biodiversité, malgré l’opposition du gouvernement polonais, qui voyait dans ces projets un levier crucial pour sa croissance économique.

La CJUE se trouve donc fréquemment en désaccord avec les intérêts de certains pays européens. Les gouvernements nationaux qui se sentent lésés par ses décisions dénoncent souvent une dérive fédéraliste qui réduit leur souveraineté au profit d'une Europe perçue comme technocratique et éloignée des réalités locales. Dans le cas des accords UE-Maroc, plusieurs États membres, comme l’Espagne et le Portugal, ont exprimé leur mécontentement face à l’annulation des accords, estimant que cela menace des milliers d'emplois et déstabilise des relations bilatérales stratégiques.

L'appréciation selon laquelle la Cour de Justice de l’Union européenne agit comme un "club de juges de gauche" repose sur une perception que ses décisions reflètent un militantisme juridique qui n’est pas toujours pertinent. Les nombreux exemples illustrent comment la Cour peut entrer en conflit avec les intérêts nationaux de certains États membres, alimentant ainsi le débat sur l’équilibre entre intégration européenne et souveraineté nationale.

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